samedi 28 novembre 2009

La yeuse du Pouchon




Quand le labeur devient trop pénible et le soleil trop ardent, lors des longues journées d'été, il fait bon se livrer aux douceurs de la farniente, à l'ombre d'un arbre amical. Il a pu traverser les décennies, parfois les siècles, à l'abri des haches et des flammes. Le Païsan sait reconnaître ses amis.

C'est ainsi que dans de nombreux champs à travers le Païs tu peux toi aussi croiser des chênes et des pins isolés, et l'instant d'une halte profiter d'un sommeil réparateur, au son des cabres, des choucas et des grillons.
Tu pourras trouver cette yeuse au domaine du Pouchon, et même l'hiver, lorsque le champ prend la couleur des collines, il fait bon la contempler.

lundi 26 octobre 2009

Légendes de la Mar



Aujourd'hui l'ami, je vais te raconter les légendes de la Mar de Berre, Nostra Mar.

Un jour le canal de Caronte a ouvert un rusé chemin aux eaux salées de la Grande Bleue et Nostra Mar est née. Peut être est-ce les Romains qui les ont aidées, ou peut être juste la danse des roches au fil du temps, qui le sait encore ?
C'est nous les héritiers de cette offrande d'eaux poissonneuses et nourricières ! Comme pour nos enfants nous devons la chérir et la valoriser.



Ainsi donc l'ami, je t'invite à regarder Nostra Mar sous un jour nouveau.


samedi 17 octobre 2009

De la Colline aux Villages



Oyé l'ami!

En ce jour du 17 octobre, nous refusons la misère et nous rouvrons les chemins menant de la Colline aux villages de Vitrolles. Chaque enfant doit pouvoir amener sa famille dans la nature, qu'il soit du village du Roucas, de la Petite Garrigue, des Plantiers, des Vignettes... ou de celui des Pins. Les chèvres sont notre Estelle et nous guideront un jour jusqu'à la Mer.

Et maintenant je vais te conter par l'image le récit de cette journée épique.


C'est au dessus du Village des Pins, dans la Colline, que l'eau de la Cité attend pour rafraichir les gosiers et les cœurs.


C'est là que les chèvres nous attendent, prêtes à nous accompagner de la Colline aux Villages.



Les enfants les surveillent avant le départ.



Une fois le repas partagé, les chèvres donnent le signal.



Chacun à son rythme, mais tous solidaire, nous accompagnons nos guides caprins.



Nous suivons les chemins oubliés de la Colline à la Mer.




Même quand le passage se fait plus raide, les chèvres finissent par montrer le bon chemin.




Un escalier à franchir et nous arrivons au Village des Pergolas.




Par l'Allée du Cabra d'Or, nous sommes alors au Village du Liourat.




Une petite pause devant les commerces du Village des Pins.



Nous traversons le Village des Pins...



...dans chaque Village, des enfants décident de faire un bout de route avec nous.




Un dernier tunnel à franchir... avant de traverser le village des Plantiers.




...et nous arrivons au Village des Enfants, non loin de la mairie.




Et voilà l'ami !

Les cabres nous ont guidé par la montée des Pergolas de la Colline aux villages de la Cité de Vitrolles. Elles nous invitent à réouvrir les chemins de chèvres qui rêvent de respirer de nouveau.

Toi aussi l'ami, tu peux prendre l'Allée de la Cabro d'Or, l'Avenue de Marseille, la Rue des Pergolas puis au bout monter cet escalier qui mène à la Colline. Tourne à gauche dans la pinède et tu trouveras le bonheur au bout du sentier.

Les chèvres se reposent au cœur de la Colline, mais bientôt elles voudront repartir et nous emmener. D'autres histoires restent à écrire, par les rusés chemins des Collines à la Mer.

A bientôt pour de nouveaux Orizons !

dimanche 7 juin 2009

Droit à la colline !

Vu du Plateau sur la cité des Pins et le reste de la ville

Quand on emmène ses enfants à l'école on se s'imagine pas faire des kilomètres de détour à cause de quelques propriétés privées qui boucheraient l'accès à la porte principale.
Le droit d'accès au littoral est depuis longtemps reconnu, mais qu'en est il de celui à notre patrimoine naturel, à notre chère colline ?

Pour accéder au Plateau, l'enfant du Païs n'a d'autre choix que de passer du coté du Vieux Village ou à l'opposé au Griffon. Il n'y a que quelques mètres entre le cœur de la cité et ce poumon vert, mais entre les deux se dresse une barrière de villas et de béton, un mur impénétrable pour dissuader les minots les plus téméraires.

Il existe encore des passages, mais ils restent méconnus et passent sur des propriétés. La suite de l'histoire l'ami, c'est de les réouvrir, et d'offrir à tous l'accès à la colline, un peu de douceur dans un monde urbanisé et mécanisé. Réouvrir les chemins de la colline à la mer, les horizons sauvages passent aussi par là.

Il existe encore des passages

mardi 26 mai 2009

Valbacol

Pin derrière le centre aéré

Valbacol... la nature est bien là, malgré la route et les rares bâtiments. Après avoir croiser quelques lapins dans la garrigue, on entend le chant d'amour des milans et le cri strident du choucas. C'est juste avant de fouler ces terres rouges, fascinantes, uniques, s'enflammant au couchant.

Un milan noir

Valbacol, c'est aussi Lou Pastre et ses cabres. On tend l'oreille et on devine le doux son de leur clochette, tellement plus agréable que celui de la D9. Arrête toi un instant l'ami et vient donc lui passer le bonjour, troisième argelas à gauche après le grand pin. Tu ne seras pas déçu.

Le troupeau de Lou Pastre

Valbacol, c'est comme un poumon pour la cité, à deux pas de la civilisation. Un joli bout de Païs très convoité, et pas forcément pour le meilleur.

Coquelicots au printemps

Ami, réveille toi et rejoins les chemins qui mènent aux horizons sauvages. La marche est encore longue et elle démarre ici, à Valbacol.

jeudi 21 mai 2009

Retrouver vos horizons sauvages

Plateau de l'Arbois au petit matin, à 1 km du Vieux Village de Vitrolles

Les horizons, ceux qu'on voit au loin, avec les yeux ou avec l'âme. Sauvages comme ces rares endroits vers chez nous, où l'homme n'a laissé qu'une empreinte légère, en harmonie avec sa nature. Faire revivre les horizons, en pays vitrollais ou ailleurs, en premier lieu dans votre coeur, mais aussi plus concrètement, dans les rues et chemins du Païs.

Après les flammes et le mistral la nature reprend toujours ses droits.
Après les bulldozers et le béton elle peut être perdue.